lundi 1 août 2011

RAPPORT DU 08 JUILLET 2011

Bonne arrivée dans la famille Kadam-Kadam

J’ai l’honneur de débuter les rapports qui narreront jour après jour la vie de ce chantier Ekua-Alê 2011.
Cette année, l’accent est mis sur le soutien scolaire qui sera la priorité de chaque volontaire-enseignant. Mais avant tout cela, le RDV est donné au comité d’accueil pour aller chercher notre volontaire française Amandine.


Nous sommes le vendredi 8, il est 2H30 et Donné, Gilbert, Lucky et Aurore se dirigent vers l’aéroport pour accueillir Amandine qui arrive avec la compagnie Royal Air Maroc.
Vers 4H du matin, nous apercevons enfin Amandine à travers la porte qui nous séparait depuis plus d’une heure. Personnellement, cela fait 10 ans que j’attends de revoir Amandine qui est une amie du lycée. Elle franchit la porte, soulagée que le voyage s’achève et que l’aventure togolaise commence. Elle arrive avec son unique valise et nous annonce la mauvaise nouvelle : il manque un bagage. Le RDV à l’aéroport est de nouveau donné le lendemain afin de récupérer ses affaires.
Direction Adidogomé pour un repos bien mérité de … 3H de sommeil ! Mais avant de s’endormir, Amandine baptisera les lieux en éclatant son premier sachet d’eau pure water.

Cette année, le chantier est organisé différemment des précédents : les volontaires se retrouvent chaque jour pour le soutien scolaire et les ateliers de l’après-midi mais au moment d’aller dormir, chacun rentre chez lui. Amandine est donc logée chez Lucky et Aurore à Adidogomé, quartier à mi-chemin entre la banlieue où le chantier se déroule et le centre ville.

Justement le centre ville, nous devons nous y rendre afin de régler la paperasse du Consulat de France et échanger les euros en francs CFA. On en profite pour montrer rapidement les rues loméennes (en travaux) et ces lieux célèbres tel que la place de l’indépendance.
Amandine goûte à sa première matinée en Afrique et nous affirme qu’ « en effet ce n’est pas la France ! ».
Nous rentrons à la maison pour manger. Puis Gilbert nous rejoint pour partir à Agoè retrouver le reste du groupe qui assiste aux répétitions du spectacle qui sera joué peu après au bar Jérusalem, soigneusement nettoyé pour l’occasion par les volontaires Fandam et Minza.
Rejoint par Fandam, Minza, Donné et son petit mais pas moindre Fernando, nous nous dirigeons à pied vers l’école Prospérité qui a la gentillesse d’accueillir le chantier cette année.



Après une brève visite des classes, nous rencontrons le directeur qui nous assure que les enfants seront là en nombre !

Après les remerciements, nous retournons au bar Jérusalem où le spectacle « Comme des flèches » va être joué par la troupe CAN (Club des Amis de la Nature), troupe qui évolue dans la banlieue de Lomé et qui a suivi une formation assurée par Luc et Lucky. En attendant le début du spectacle, Fandam, Gilbert, Minza, Lucky et Donné ont fait vibrer les djembés et les gons au son des chants kadamiens.
Les enfants dansent, les gens se joignent à nous, le public arrive. C’est le moment pour Luc de calmer les musiciens et de prendre la parole pour annoncer le début du chantier de soutien scolaire 2011, informer les parents présents du déroulement du soutien scolaire mais aussi de remercier et de féliciter CAN pour sa participation au FESTHEF (Festival du théâtre de la fraternité).


Le spectacle commence. Cinq comédiens sur scène pour nous parler d’une maladie : le SIDA. La prouesse de l’auteur Kloussy Lamko est de parler du sida sans jamais écrire la mot dans son texte. Les comédiens jouent en suivant la chronologie décousue de cette histoire qui narre la vie de deux amants : l’une est institutrice, l’autre cordonnier. Ils se rencontrent, ils s’aiment et ils tombent malades ; la dure réalité du « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ».

Le spectacle se termine sous de chaleureux applaudissements, et se poursuit avec une chanson de l’artiste Bofato, appuyé par la danse frénétique de Fandam.
Le public part, les kadamiens restent. Autour d’une table, nous nous réunissons pour nous présenter et parler un peu de ce chantier qui se veut cette année un chantier principalement de soutien scolaire.
La faim nous gagne et nous rentrons à la maison Lucky, Amandine, Gilbert et moi pour préparer les premiers Aloko d’Amandine.
Cette fois-ci, c’est bien la fatigue qui vient clore cette longue journée, la première d’une longue série intitulée Ekua-Alê Saison 7.

Aurore

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