lundi 1 août 2011

RAPPORT DU 08 JUILLET 2011

Bonne arrivée dans la famille Kadam-Kadam

J’ai l’honneur de débuter les rapports qui narreront jour après jour la vie de ce chantier Ekua-Alê 2011.
Cette année, l’accent est mis sur le soutien scolaire qui sera la priorité de chaque volontaire-enseignant. Mais avant tout cela, le RDV est donné au comité d’accueil pour aller chercher notre volontaire française Amandine.


Nous sommes le vendredi 8, il est 2H30 et Donné, Gilbert, Lucky et Aurore se dirigent vers l’aéroport pour accueillir Amandine qui arrive avec la compagnie Royal Air Maroc.
Vers 4H du matin, nous apercevons enfin Amandine à travers la porte qui nous séparait depuis plus d’une heure. Personnellement, cela fait 10 ans que j’attends de revoir Amandine qui est une amie du lycée. Elle franchit la porte, soulagée que le voyage s’achève et que l’aventure togolaise commence. Elle arrive avec son unique valise et nous annonce la mauvaise nouvelle : il manque un bagage. Le RDV à l’aéroport est de nouveau donné le lendemain afin de récupérer ses affaires.
Direction Adidogomé pour un repos bien mérité de … 3H de sommeil ! Mais avant de s’endormir, Amandine baptisera les lieux en éclatant son premier sachet d’eau pure water.

Cette année, le chantier est organisé différemment des précédents : les volontaires se retrouvent chaque jour pour le soutien scolaire et les ateliers de l’après-midi mais au moment d’aller dormir, chacun rentre chez lui. Amandine est donc logée chez Lucky et Aurore à Adidogomé, quartier à mi-chemin entre la banlieue où le chantier se déroule et le centre ville.

Justement le centre ville, nous devons nous y rendre afin de régler la paperasse du Consulat de France et échanger les euros en francs CFA. On en profite pour montrer rapidement les rues loméennes (en travaux) et ces lieux célèbres tel que la place de l’indépendance.
Amandine goûte à sa première matinée en Afrique et nous affirme qu’ « en effet ce n’est pas la France ! ».
Nous rentrons à la maison pour manger. Puis Gilbert nous rejoint pour partir à Agoè retrouver le reste du groupe qui assiste aux répétitions du spectacle qui sera joué peu après au bar Jérusalem, soigneusement nettoyé pour l’occasion par les volontaires Fandam et Minza.
Rejoint par Fandam, Minza, Donné et son petit mais pas moindre Fernando, nous nous dirigeons à pied vers l’école Prospérité qui a la gentillesse d’accueillir le chantier cette année.



Après une brève visite des classes, nous rencontrons le directeur qui nous assure que les enfants seront là en nombre !

Après les remerciements, nous retournons au bar Jérusalem où le spectacle « Comme des flèches » va être joué par la troupe CAN (Club des Amis de la Nature), troupe qui évolue dans la banlieue de Lomé et qui a suivi une formation assurée par Luc et Lucky. En attendant le début du spectacle, Fandam, Gilbert, Minza, Lucky et Donné ont fait vibrer les djembés et les gons au son des chants kadamiens.
Les enfants dansent, les gens se joignent à nous, le public arrive. C’est le moment pour Luc de calmer les musiciens et de prendre la parole pour annoncer le début du chantier de soutien scolaire 2011, informer les parents présents du déroulement du soutien scolaire mais aussi de remercier et de féliciter CAN pour sa participation au FESTHEF (Festival du théâtre de la fraternité).


Le spectacle commence. Cinq comédiens sur scène pour nous parler d’une maladie : le SIDA. La prouesse de l’auteur Kloussy Lamko est de parler du sida sans jamais écrire la mot dans son texte. Les comédiens jouent en suivant la chronologie décousue de cette histoire qui narre la vie de deux amants : l’une est institutrice, l’autre cordonnier. Ils se rencontrent, ils s’aiment et ils tombent malades ; la dure réalité du « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ».

Le spectacle se termine sous de chaleureux applaudissements, et se poursuit avec une chanson de l’artiste Bofato, appuyé par la danse frénétique de Fandam.
Le public part, les kadamiens restent. Autour d’une table, nous nous réunissons pour nous présenter et parler un peu de ce chantier qui se veut cette année un chantier principalement de soutien scolaire.
La faim nous gagne et nous rentrons à la maison Lucky, Amandine, Gilbert et moi pour préparer les premiers Aloko d’Amandine.
Cette fois-ci, c’est bien la fatigue qui vient clore cette longue journée, la première d’une longue série intitulée Ekua-Alê Saison 7.

Aurore

RAPPORT DU 09 JUILLET 2011

Deuxième jour, second atterrissage.
Deuxième jour de chantier et Lucky, Aurore et Amandine reprennent la route direction l’aéroport pour aller chercher la valise retardataire d’Amandine.



Toutes ses affaires sont arrivées, le second atterrissage peut commencer : celui de la prise de conscience que nous sommes là, avec les autres car pour dire vrai, le premier jour on est un peu perdu !
Avant le repas du midi, nous passons voir une couturière dans son atelier, puis à 15H, nous nous dirigeons vers le siège, ou plutôt le « musée Kadam-Kadam ».


Lucky s’improvise guide pour les volontaires et nous explique l’historique de chaque peinture et objet présents au siège.
Puis nous passons au Banlieuz’art déposer quelques affaires pour le soutien scolaire, accompagnés de Luc.
Juste le temps de s’habiller pour la soirée et nous repartons déposer Luc au centre culturel Fil Bleu où il suivra avec Gilbert une pièce de théâtre du club UNESCO de Kara. Quant à Lucky, Amandine et Aurore, ils poursuivent leur route jusqu’au Centre Culturel Français (CCF) où Kezita, chanson togolaise, se produit sur scène au milieu d’une foule conquise.


Les autres volontaires sont pris à leurs occupations.
Nous avons hâte que le soutien scolaire débute pour que l’équipe passe plus de temps ensemble.
C’est ainsi que le samedi 9 juillet s’achève, dans la fatigue, l’émerveillement et l’attente des jours à venir.

Aurore

RAPPORT DU 10 JUILLET 2011

Un dimanche ensoleillé de pluie grave

Les éditions des chantiers Ekua-Alê se succèdent, s’affirment de plus en plus mais ne se ressemblent pas. Comme l’adage populaire le dit si bien, l’homme propose Dieu dispose. En effet, ce dimanche troisième (3è) jour du début du chantier Ekua-Alê Soutien Scolaire 2011, dame la pluie a souhaité prendre la place de la sortie à la plage (au programme).
Voici donc que le programme de la journée du premier dimanche ainsi modifié, nous a permis à nous les Européens venus d’Ardenne de préparer la soirée du 14 juillet au Quartier Général (QG) number One dit QG Teteh@Didier.
Nous, au QG number Two (puisque le quartier général pour la première fois dans l’historique de Ekua-Alê a été éclatée) QG dénommé banlieuzart.com, trois volontaires (Minza, Fandam, Alanda) se sont occupés de l’aménagement du lieu.
L’après-midi, tout fut apprêté pour se rendre à la plage comme prévu quand Dame la pluie annonça la nouvelle : « chers volontaires très très bien adorables amis, ce jour est un dimanche ensoleillé de pluie grave ». C’est ainsi que toute l’après-midi fut arrosée.
Trois volontaires se retrouvèrent au siège espérant que Dame la pluie va changer d’avis. Hélas !


Cependant, au siège, un débat autour de l’évolution des projets et activités de l’association Kadam ont été objet de franches et fortes discussions.
C’est entre ces débats qu’on décida de contacter le quartier ardennais qui par surprise nous informera le lendemain qu’ils avaient été à la plage dans le salon du QG ardennais Teteh@Didier. Ils y ont été contraints depuis la porte de l’escalier. J’oubliais, le volontaire Gilbert était lui autre à la plage déjà à douze (12) heures. Sous cette pluie battante, Minza et Luc se rendirent au cyber pour travailler.
Quand au QG-KAKAYE animé essentiellement par le petit Fernando, nous espérons qu’il n’a pas enfoncé la santé de son père qui s’est dégradée depuis hier.
En attendant que le « gentil loup » Fernando ne pousse son père volontaire à s’absenter souvent, nous souhaitons à ce dernier BONNE et prompte guérison.

Luc Alanda

RAPPORT DU 11 JUILLET 2011

Le lundi le 1er du chantier Ekua-Alê Soutien scolaire

Très tôt les volontaires de la zone du Banlieuz’Art se pointent pour les inscriptions à l’école Prospérité qui a bien accepté de nous accueillir. Un coup de fil au directeur de la dite école qui a été très sympathique avec nous. Accueil véritablement beau, une plétoire d’enseignants qui observent les va et vient des volontaires qui vers 9H se rassemblent tous.


Pourrai-je avoir véritablement les mots pour décrire ce que j’ai vécu ce jour-ci ?
Non… de toute façon tous les volontaires ont été unanimes avec moi, c’était beau… Beau de nous voir tous les huit aménager les salles, les apprêter.
Beau de vivre une ambiance de percussion sous les griffes mesurées de Lucky, l’homme orchestre.


Beau de voir Amandine aller au secours de l’enfoiré de Luc et danser pour la première fois du Agbadja. Bien sur que je l’avais invité à la soirée d’ouverture pour des pas de danse, elle s’est écriée : « je danserai mais plus tard, c’est trop tôt ». Beau de nous voir avec les enfants dans une ambiance électrique où Lucky comme son talent sait l’imaginer, en profite pour rassembler les ordures.
Beau de voir les belles têtes des volontaires...
Fandam comme la damnation
Donné comme un don né
Minza comme une mine « zargouillée »
Aurore comme l’aube en or
Lucky comme l’enfoiré qui loque
Amandine comme l’amant qui dine
Agbévidé Gilbert comme vide la vie (Agbé) libertine
...tous entourés déjà ce premier jour de plus de quatre vingt (80) élèves.



L’après-midi fut consacré à la réunion présidée par son Excellence Madame la première (1ère) toute besogneuse présidente du Comité d’organisation Aurore DIDIER dit TETEH Vivito, la togolaise. La réunion et les échanges furent fructueux même si par moment on sentait Fandam s’évaporer dans les nuages de sommeil. En tout cas, bonne sieste Fandam. J’espère que malgré tes torticolis de sommeil, tu te souviens que le thème du soutien scolaire cette année pour les enfants est « le plaisir de lire ». Minza lui autre n’arrêtait pas de bailler car il ne voulait pas rater les détails du « guide de l’enseignant » soigneusement confectionné par Tata Aurore. Merci bien aimée Aurore. Quant à Amandine de Dine le sourire était frappant, à tout moment, à tout instant.
Les groupes d’enseignants furent ainsi repartis :
CP : Fandam/ Aurore
CE : Amandine/ Gilbert/ Luc
CM : Donné/ Lucky/ Minza

La réunion de notes et de mises au point du soutien scolaire fut suivie du premier repas d’ensemble du chantier. Repas préparé par Félicité baptisée Maman Ekua-Alê.
Dans l'après-midi, 5 volontaires se sont rendus en centre-ville pour effectuer les achats de matériel pour le soutien scolaire: cahiers et stylos pour les 120 élèves; Amandine a amené assez de colles, taille crayons, feutres et crayons de couleur pour les classes.


C’est avec beaucoup de gaieté et de visages ravissants que les volontaires se sont dirigés vers les quartiers généraux respectifs.
Dans le QG d’Adidogomé, Gilbert et Lucky ont violé la loi en mangeant la tartiflette avant la soirée européenne.

Luc comme Alanda

RAPPORT DU 12 JUILLET 2011

Sur le chemin mouvementé de la culture.
Comme le dit le dicton, le monde appartient à ceux qui ce lève tôt, ce qui est exacte mais lorsque les personnes censées faire classe sont en retard pour la deuxième fois, le dicton n’est plus à l’ordre du jour. Mais c’est la faute de la route et non celle de nos héros car celle-ci était parsemée d’embuche. Une chance qu’ils avaient un super pilote. Très expérimenté, il a sut déjouer ces pièges avec facilité. Ils furent enfin arrivés en terre promise où les enfants les attendaient avec impatience. Leur arrivée fut celle de grands sages venant apporter la clé des champs de la connaissance. Après avoir rejoint la deuxième équipe déjà présente, ils ont pu ouvrir les trois classes. Les enfants ont afflué dans chaque classe jusqu’à en refuser. Le chemin de la culture, de l’envie, du partage et de l’émerveillement s'est soudain éclairé.



Devant des classes d’une quarantaine de disciples, nos prêcheurs ont commencé l’ascension vers la connaissance. Pendant que Maître Luc, la chasseuse d’image et Super Gilbert se présentaient devant la classe de « connaissance exponentielle » et que la chasseuse d’image présentait son pays lointain et magique aux enfants de la prospérité, Tata Lucky et Fandam le magnifique essaient de contenir une horde d’enfants en soif de connaissance et surtout deux petites tornades qui entre en orage plus vite que le vent. Ils ont dû également refuser des CI car ils n’avaient pas assez de place dans leur classe. Quant à Minza le grand, Rasta-Quaïda et Donné grand sourire, ils exerçaient leurs pouvoirs de sage sur une classe de 41 élèves apeurés par la grosse voie de Rasta-Quaïda.

La classe de « connaissance exponentielle » a été sublimée par leur professeurs et leur ont dédié deux phrases exclamatives : « Oh ! Quelle belle Amandine ! » et « Oh ! Quel beau maître ». Lorsque Tata Lucky et Fandam le magnifique sont sortis avec leurs enfants lumières et ont chanté « Les pouces en avant, les fesses en arrière et tic et tac et tic et tac et tic et tac hain ! » qui a perturbé toute la prospérité.
Après une matinée pleine d’énergie (dans tous les sens du terme), nos sages de la connaissance sont repartis à bord de la charriote tachetée sur le chemin mouvementé de la culture pour plus d’aventure !
Alors que chacun devait prendre son propre chemin de la sagesse, nos prophètes se sont tous réuni au QG de la connaissance pour fêter leur première réussite.

Une fois la méditation fini l’atelier batik a commencé. Pour propager leur soif de connaissance à travers Lomé, nos prêcheurs ont décidé de faire un grand batik avec pour thème « L’Amour de la Lecture ». Pour cela ils ont dessiné un livre ouvert en plein milieu et le portrait de chacun des sages autour. Chacun d’eux ont dessiné un des membres à savoir : Tata Lucky a dessiné Rasta-Quaïda, Rasta-Quaïda a dessiné Super Gilbert qui a dessiné la chasseuse d’image, elle-même a dessiné Tata Lucky. Minza le grand a dessiné Fandam le magnifique, Doné grand sourire a choisi Maître Luc qui a dessiné Doné grand sourire. C’est Tata Lucky qui a dessiné Minza le grand car Fandam le magnifique était occupé autre part.
Fier de leur travail évangélique, nos sages ont posé la cire pour le premier trempage dans le jaune puis le bleu.

Pour finir la soirée, nos prophètes se sont préparés pour continuer leur travail auprès de leurs jeunes recrues. C’est ensuite que chacun regagna leur chambre de méditation en pensant au travail accompli et à accomplir.
Suite dans le deuxième tome : Les Miracles Existent … Ou Pas ! où vous retrouverez nos sages en pleine effervescence pour apporter encore plus de connaissance.

D!ne

RAPPORT DU 13 JUILLET 2011

Les Miracles Existent … Ou Pas !


Nous sommes au troisième jour du chantier. Les quatre sages d’Adidogomé sont en route dans leur charriote tachetée qui roule sur l’eau direction la prospérité.
Comme tous les jours, nos sages ont fait un miracle, aujourd’hui ILS SONT ARRIVES EN AVANCE à l’école. Pour accueillir leurs prophètes, la classe de « connaissance exponentielle » a chanté l’hymne de la connaissance « Une souris verte ».


La lumière de la connaissance se transmettait mais ça demande beaucoup de travail et d’énergie surtout pour Maître Luc, le plus sage des sages, qui a besoin de plus de méditations… Une fois la méditation fini Maître Luc a encore frappé avec sa lumière de connaissance.





Après une matinée de culture et partage, nos sages sont repartis très satisfait, direction le QG de la connaissance pour ressourcer nos prophètes. Aujourd’hui, c’est FLAD (Fandam, Lucky, Amandine et Doné) qui doit s’occuper de la nourriture. C’est une grande première pour la chasseuse d’image car elle n’a jamais préparé de plat togolais (ni français d’ailleurs), une chance qu’une grande cuisinière togolaise , maman Ekua- Alê, était la pour me montrer la préparation, pendant que Fandam le magnifique préparait le fromage togolais (piment). C’est à 13h50 que nos sages ont dégusté le délicieux met. Une heure un peu tardive car ils auraient dû être sur le chemin mouvementé de la culture.

C’est donc avec une heure de retard qu’ils arrivèrent à destination où les enfants de plus en plus assoiffés de connaissances les attendaient. Après une prière au son des djembés, les élèves se sont dispersés en trois groupes : un groupe conte avec Tata Lucky, un groupe lecture avec Maître Luc et la chasseuse d’image et un groupe sport avec Rasta-Quaïda, Fandam le magnifique, Super Gilbert et Minza le grand. Chacun de ces groupes sont passés dans chaque ateliers.



Après cet après-midi de détente nos sages sont rentés tous dans leur propre chambre de méditation sauf Rasta-Quaïda, Tata Lucky, la chasseuse d’image et Super Gilbert qui se sont réuni pour une future surprise mais cela ne nous regarde plus…

Amandine

Rapport du 14/07/2011

Journée de la révolution française

6h5’, 6h10’ et 6h20’. Ce sont les réveils des volontaires du QG1 pour ne pas être en retard pour le soutien scolaire. Ce matin là, comme tous les autres, le petit déjeuner est fait.
Gilbert le Japonais n’est plus venu pour nous encourager. Mais grâce aux nombreux réveils qui sonnent d’ici et là, on a pu prendre la route de l’école. Avec notre charriote tachetée comme le dirait Amandine, on a pris le Japonais en route.
Pour une fois depuis qu’elle est arrivée, Amandine écoute sa première musique de rock qu’elle aime tant dans la boite de reggae que je nomme charriote tachetée.
Toujours la route d’Agoe impraticable. Il faut un grand détour pour arriver à l’heure à l’école. Même le grand détour ne nous a pas épargné des bosses qui d’ailleurs ont appris à Amandine dit Dine comment faire une danse forcée sur le reggae.


« Ouf » Prospérité, nous sommes arrivés, et à l’heure. Comme d’habitude, les cours se sont bien déroulés de 8h à 11h30. Même si les CM ont finit un peu plus tard.




Direction BanlieuZ’art dans notre petite chariote de 5 places devenu depuis le 11/07/2011 une chariote de 9places tout juste après 11h30. Aujourd’hui dame la pluie menace un peu. Mais avec la communication directe que Luc Alanda a avec elle, on a pu faire l’atelier batik. C’est le premier bain aujourd’hui, le jaune.



Comme le ventre affamé n’a point d’oreille, nous sommes sortis pour satisfaire le Ministre de l’intérieur sans quoi la journée aurait fini mal.
C’est un déjeuner de G.A.L.A.
G: comme Gilbert,
A: comme Amandine,
L: comme Lucky
A : comme Aurore.
Le plat de spaghetti pimenté, les deux(2) ardennaises n’en raffolent pas. On a du changer leur plats. Il faut dire que le fromage Togolais qui est le piment est très différent de celui des Ardennes. Bref on a bien mangé.
C’est fou comment le ventre plein peut tourner la tête aux gens.
Ça a commencé par Aurore qui d’un coup :bêêêêêêêêêêê. Quoi je n’en crois pas mes oreilles. On dirait une vraie biquette. Après c’est le tour d’Amandine : cui cui cui cui cui cui cui cui. Elle parle à une poule avec ses poussins. » C’est typiquement Ardennais » m’ont-elles dit. «Dans les Ardennes on sait parler au animaux ».
« Non ! » exclama Gilbert. « Chez nous, même les animaux sauvages nous obéissent ». pour le prouver, il a ordonné un petit oiseau rouge tacheté de noir de se figer pour que Amandine dit Dine puisse le prendre en photo. Et c’est vrai ! Même les animaux sauvages nous respectent et nous obéissent.
Arrivé au QG2 je veux dire BanlieuZ’art, on a profité pour faire le second 2nd cirage en l’absence de Fadame Donné et Minza dit richi. Mais maman Ekua-alê dit Félicité les a valablement remplacé. Je dirai même mieux en voyant Minza qui cire le tissu avec de la cire froide.


Pour pouvoir utiliser le tissu du batik le samedi comme prévu, il nous faut le dernier bain qui est fait. Cette fois-ci c’est le bleu. Ah c’est vrai : jaune + bleu= vert. Nous n’aurons pas jaune bleu mais plutôt jaune vert foncé. Pas grave c’est beau aussi.


Il est 16h, direction QG1 là où une méga soirée Ardennaise aura lieu dans quelques heures. En route, les dernières emplettes sont faites au super marché Concorde pour la réussite de la soirée, ce qui a permis à Luc qui ne devait pas être là avant la soirée, mais très curieux, Gilbert et ma personne de manger EFIO un truc africain.
On est arrivé à la maison à 4 parce que pour la soirée ardennaise (française), il faut s’habiller à l’ardennaise bref à l’Européenne donc Japonais Gilbert est descendu pour obéir aux ordres des deux ardennaises que je nomme les 2A, Aurore et Amandine qui organisent la soirée. Il faut dire que c’est Luc qui est le premier habillé en Européen on dirait Dominique Strauss Kahn dans ses bons jours.

A la maison… ah je veux dire QG1, c’est la course pour ne pas être en retard, des va et viens. Les ardennaises se sont habillées en bleu blanc rouge hummmmm quel patriotisme?!

Après c’est le Nippon Japonais Gilbert Godzilla habillé en européen qui fait son apparition. Ah quelle élégance! s’écria Amandine dit Dine. En ce moment Fandam et Minza qui probablement ont quitté le siège à 16h pour le lieu de la soirée QG1 sont enfin arrivés à 19h. Je ne veux pas révéler le secret qu’ils se sont perdus en chemin. Donné et son fils Fernando aussi sont arrivés. L’équipe est au complet, la soirée peut maintenant commencer.

D’abord les cérémonies : les maquillages tricolores, projection du clip "bleu blanc rouge" d’Omar et Fred et, nous les Togolais devions chanter et danser comme eux, aaaah comme les togolais savent imiter; un apéro et une marseillaise à la serge Gainsbourg.


Le plat de la soirée est la salade au lard, spécialité ardennaise et après la Gauf’ au Suc’ comme l’appellent les ardennais. La soirée continue après les repas avec le jeu « Cranium »


Là c’est le comble. On a tout vu et tout entendu. Les groupes sont formés, seul les togolais jouent et les arbitres sont les 2 ardennaises. Il y avait 3 groupes :
• Les Tordus : Luc et Fandam
• Les Philosophes : Donné et Minza
• Les généreux : Lucky et Gilbert.
Malgré les bêtises de Fandam qui au lieu de Miss France disait « miss bleu blanc rouge, miss française, miss Amandine, miss ceinture d’Amandine…….. » Et que sais-je encore, nous les généreux leur avions permis de gagner sinon ils seraient trop malheureux. Quand aux philosophes, ils n’aiment pas gagner, du coup ils sont restés à la case du départ. Ah non ils ont bougé d’une case bravo. Quelle évolution!
Les mimes, les imitations, les dessins yeux fermés ont assuré le côté humoristique de la soirée ; le pompier de Fandam, la danse du canard du Japonais, la chaise musicale de Luc…..
Nous sommes tellement dans le jeu qu’on ne voyait pas l’heure passée.
Il est 23h10’ les gens du QG1 rentrent chez eux. Moi comme l’a dit quelqu’un, je suis cuit avec les deux ardennaises. Ah non attention je suis plutôt bénie. Un togolais dans la même maison avec deux ardennaises huumm la classe.
Bonne nuit à tous.

Lucky TT

RAPPORT DU 15/07/2011

LA JOURNEE DES FATIGUES

Le réveil ce matin est plus difficile que d’habitude. On dirait que les nombreux réveils du QG1 ont sonné avant l’heure mais non. C’est la fatigue ! Et oui tout le monde est fatigué et ce n’est pas seulement les gens du QG1. C’est toute l’équipe. Mais quand même on a tout fait pour arriver à l’heure à l’école.
Ce n’est pas que la connaissance que les enseignants transmettent aux élèves. Ils leurs transmettent aussi leurs émotions et tout.

Pendant la récréation ceci s’est fait sentir. On note aussi la fatigue du côté des élèves. Quand même il faut terminer la journée.

A 11h, les élèves de la classe CE ont fait un exposé sur la France aux élèves du CM.

Ici on sent même que les écritures et la réflexion souffrent aussi de cette fatigue.
Ouf, enfin les cours sont finis, on peut prendre la route de BanlieuZ’art dans notre chariote tacheté.
Au QG2 le déjeuner est fait. C’est le moment de voir les caricatures de nos têtes sur le tissu du batik. Le dernier atelier batik est fait. Cette fois-ci on enlève la cire.

Mais avant ça, une réunion de mi-parcours du soutien scolaire pour parler de ce qui ne va pas dans les classes et ce qui marche.
On a constaté tous que les élèves ne lisent pas. Comme le thème du chantier est basé sur la lecture, les décisions d’amélioration sont aussi basées sur la lecture. Ce point a débouché sur le voyage de demain samedi.
L’encre est levée pour se retrouver demain à 7h pour le départ sur Kpalimé.

Les 4 mousquetaires du QG1 prennent la route du retour. Arrivé au QG le groupe de corvée fait ses préparations pour la bouffe de demain. Il ne faut pas oublier qu’ils ont sollicité l’aide d’un membre de mon groupe pour la préparation d’un simple sandwich.
Vous savez, ce n’est pas difficile de prendre quelqu’un en otage. Surtout si dame la pluie assure la direction de cette prise d’otage. C’est ainsi que le nippon Gilbert est séquestré au QG1. Cette prise en otage a permis au Nippon de jouer au jungle speed. Malgré ce que papa Lucky a dit à ses enfants du QG1 de se coucher tôt et bien se réveiller le lendemain pour le voyage, la causerie de tout et de rien, nous a tenu debout jusqu’ à 23h50…..pour ne pas dire 24h.
Bonne nuit à tout le monde
Lucky TT

Rapport du samedi 16 juillet 2011.

Nous sommes au 9ème jour du camp chantier Ekua-Alê. Une journée pas comme les autres. Au menu du jour, visite d’une cascade à Kpalimé dans les régions des plateaux.
Très tôt le matin, Lucky et Gilbert se sont réveillés pour aller chercher du pain devant servir au déjeuner à Kpalimé. Déjà voilà les surprises qui commencent : les volontaires ne seront pas au nombre pour Kpalimé car Donné venait d’envoyer un message comme quoi l’état de sa santé s’est aggravée. Après ce sera le tour de Fandam d'émettre un coup de fil pour des informations concernant le départ.
8h tout l’équipe d’Ekua-alê à l’exception de Donné était déjà en place. Quelques minutes pour négocier le transport, mettre la banderole en batik (produite lors de l’atelier batik) à l’avant de la voiture et c’est le départ. En route à la découverte des merveilles de la nature dans les plateaux de Kpalimé.



Après 2heures de voiture dans une ambiance musicale Kadam-Kadam nous étions arrivés à Kpalimé où nous attendait Mensah un ami à Kadam pour servir de guide. Quelques minutes ont permis de décider quelle cascade nous allions visiter et nous étions bien en route pour la cascade d’AGBATOE à AGOME TOMEGBE.

C’est incroyable sur la route on peut déjà remarquer cette ressemblance, on n’est pas à Kpalimé mais dans les Ardennes puisqu’on s’était déjà naturalisés Ardennais depuis la soirée Ardennaise. Tout à coup une voix magique nous interpella : Mesdames et Messieurs soyer les bienvenus à AGOME TOMEGBE.


Au programme Dame pluie s’en chargera de l’accueil et des Dame pluie et Dame cascade en prestation.
L’accueil nous a permis de nous tailler une case pour prendre les sandwichs à midi accompagné d’une percussion et des chants improvisés.
Après Dame pluie s’est éclipsée pour céder sa place à Dame cascade. Il ne faut pas rater cette prestation mais avant nous devons faire cette descente glissante, raid et caillouteuse ; plusieurs défis en même temps on se croirait au Fort Boyard.



J’avoue que là c’était très impressionnant de se rendre compte que pour Minza c’était sa 1ère cascade et de voir comment Amandine et Aurore assuraient cette descente. Comme j’ai l’habitude de le dire «c’est pas capable …elles ne sont pas possibles ».
Oh Dame cascade, voyez comme elle est belle, elle est magnifique, elle n’est pas comme d’habitude. Malgré nos tentatives nous n’avons pas pu l’accompagner dans sa prestation car elle devenait de plus en plus énergique. La natation était impossible mais cela ne nous a pas empêché de savourer cette eau douce de la cascade.




C’était alors arrivé l’heure du bonus : le duo Dame pluie et Dame cascade... des courants plus fort plus joli, plus agréable. S’en suivra les poses photo pour immortaliser cette journée.


15h nous avons quitté Dame cascade, ça devient difficile la remontée et plus difficile pour nos deux ardennaises Aurore et Amandine puisque depuis le matin elles n’ont pas bu d’eau d’où cette soif sans cesse grandissante. Sous la conduite de la chaleureuse Dame pluie sur quelques kilomètres à pied, nous avons pu trouver une voiture au marché de TOMEGBE. Il faut noter que cette marche nous a permis de découvrir les champs de café, de cacao, de palier et autres.
Ce n’était pas fini les surprises…
C’était le tour d’un arbre de nous barrer le passage. Qu’ils sont adorables ces volontaires car malgré cette fatigue, certains n’ont pas hésité d’aller donner un coup de main. Une solution provisoire fut vite trouver, ce qui malheureusement paraissait ne pas plaire à un préfet qui était aussi dans la queue.

16h nous sommes de retour à Kpalimé et une pause s’imposa pour se recharger en calorie. Une cafétéria de la place a permis à chacun de trouver à manger.

17h Départ de Kpalimé pour Lomé. Nous avons finalement compris que ce n’était jamais fini une fois qu’on était pas encore chez soi. Voilà une autre voiture qui nous en fait voir de toutes les couleurs. Il fallait faire des escales qui devaient durer plusieurs minutes: problème d’huile à frein, panne d’essence,…Dépassés par les surprises, Fandam et Luc n’ont pas hésité à se plonger dans un léger sommeil, quant à Minza il avait aussi un défit personnel à relever celui relatif à sa taille. Et la baptisée du jour s’est réellement rendu compte que nous étions au TOGO.

Nous étions arrivés à Lomé à 22h quel chance pour les volontaires du QG1 car pour ceux du QG2, ils finiront par être chez eux à 24H après plusieurs difficultés du coté transport. Eh bien Fandam ne cessera de nous surprendre car même à la maison à 24h et malgré sa fatigue a fini par préparer une bonne pate. Bonne appétit mon frère!
Quelle journée, quel trajet, quelle cascade!
On s’en souviendra toujours de cette journée. Pour la petite information la photo de la journée fut Minza en musculature et la phrase de la journée fut «ce n’est pas fini ».



GILBERT

Dimanche 17 juillet 2011

Un réveil pénible et tardif dû sans doute à la fatigue accumulée lors de la journée exceptionnelle du samedi.
A 8h Lucky et Gilbert partent du QG1 pour quelques courses à BAGBE. Ils retourneront au QG après 3h pour retrouver Aurore qui s’était déjà réveillée, qui malgré sa santé n’a pas hésité à commencer la saisie des rapports du chantier. Amandine a été la seule à tenir à ses promesses : pas de réveil avant 11h, elle s’est enfin réveillée.
Après un petit déjeuner ensemble à chacun ses courses. Amandine profite pour commencer la lecture du roman : Le Journal d’une Bonne. Un roman qui a toujours fait parler de lui à kadam-kadam.

(http://dissirama.com/journal.htm)

15heures: Lucky, Aurore, Amandine et Gilbert et bien tout le QG1 en voiture pour la belle plage de Lomé. Quelle surprise ? La route qui était barrée pendant plusieurs mois pour des raisons de réhabilitation est maintenant praticable. Adieu les déviations poussiéreuses.

15h30 nous sommes arrivées à la plage. C’est magnifique, la plage était ensoleillée et pleine de visiteurs ; c’est le moment de se donner aux jeux. Tout a commencé par le frisbee entre Aurore et Gilbert rejoint après par Lucky.

Clémence et Kossi des amis à nous nous ont rejoint plus tard. A Amandine de continuer la lecture du roman.

Après Aurore et Amandine sont allées vers la mer pour un contact plus confidentiel avec l'eau salée.

Pendant ce temps, les autres ont commencé le UNO. Après ce sera le tour de Lucky de faire un tour en cheval ; Lucky le cowboy. Juste après on ne le reconnaissait plus, plus souriant, plus joyeux disons simplement un peu agité.



17h départ de la plage pour la maison. Notre super pilote n’est plus le même, comme un cheval peut changer la vie d’un homme. Lucky luke passe par des sentiers impossibles et le code de la route cela ne le regarde plus.
Une journée comme celle-ci doit être boucler avec une touche particulière. C’est toujours lui Lucky qui nous offre des lasagnes soigneusement préparés. Lucky le cuisto français c’est adorable.

Il faut noter que Donné et Luc ont profité de cette journée pour arranger les livres, Minza a consacré la journée au repos et Fandame pour ses courses personnelles
Avec un tel diner on ne peut qu’oublier les fatigues de la journée et aller au lit avec le sourire. Le dimanche vient de tirer sa révérence.
BUENOS NOCHES AMINGOS
GILBERTO

RAPPORT DU 18 JUILLET


J'ai été chaleureusement accueilli par son excellence Alanda Luc dit le français par une causerie sur la sortie du 16/07/2011; le français me souhaitait bonne chance pour la réussite à mon examen.  Au cours  de la causerie nous constatons que ceux du QG1 sont arrivés et en allant à leur rencontre, je croisais la baptisée togolaise  Amandine, qui me faisait savoir qu’elle avait toujours la fatigue même si les activités de dimanche était en partie réservée au sommeil et au repos. L’après-midi : place à la plage pour contempler le beau paysage de l’océan.


La sonnerie retentit et commencent les cours.




Aussi tôt fini, les volontaires se rendirent au BanlieuZ’art pour un repos apaisant et déguster délicieusement la pate du riz de la maman Ekua-alê 2011. A la fin du repas c’est la mise au propre de nos plats par la maman Kadam(Aurore D), Gilbert dit le Japonais et le grand Minza comme on m’appelle.

L’absence depuis l’école des deux(2) turbos de l’association a fait qu’on attendait, la fatigue faisant dormir la plupart des volontaires je nomme l’enfoiré, le japonais et l’artiste(Fandame). Après tout cela, priorité à la réflexion sur les projets de Kadam où Luc a brossé rapidement les projets déjà réalisés  notamment la formation en art tel que le théâtre, la percussion, la danse, l’initiation en informatique en 2007 fait à Ayomé, le projet bibliobouge, le projet de théâtre à l’école et depuis 2006 le groupe musical qui a vu le jour et qui a fait la une de kadam au Togo et partout en Afrique, le projet en cours tel que la culture en ligne.
La joie de tous les volontaires est que la togolaise Amandine a bien accepté de créer une annexe de kadam-kadam en France et permettre un partenariat avec l’UNICEF ardennais ; tout cela pour une forte croissance de l’association. Abondant dans le même sens, ce serait une fierté pour moi personnellement et pourquoi pas de toute l'association de voir le bureau qui n’a jamais cessé de mourir pour l’association je cite Luc Alanda, Lucky TETEH et Naoune Donné de forcer les portes de nos ministères pour que kadam devienne une ONG ce qui faciliterait vraiment les fortes actions de l’association et pourquoi pas dans les années à venir que la structure devienne une puissante entreprise pouvant engager des milliers de gens.


 Amandine sois la bien venue dans notre aventure pour porter haut le flambeau de la structure de Kadam-kadam.
Merci
Signé Minza

Rapport du 19 juillet 2011


Pour la journée du mardi 19 juillet 2011
Comme d’habitude le rassemblement pour le soutien scolaire s’est bien déroulé avec une brève salutation de trois volontaires : Aurore, Amandine et Minza. A la sonnerie, tous les élèves et volontaires se dirigent dans leur classe respective.
 Pour prendre le plaisir de lire, Lucky l’enfoiré et le grand Minza encourageaient les élèves par une lecture silencieuse, suivi de la lecture pour toute la classe par quelques élèves. A 11H, nous avions eu à la visite des CP qui nous ont présenté un exposé sur un livre intitulé « Boubou à l’école » présenté par Léa guidée par maman Kadam ; à la fin, ils nous ont présenté des boubou fabriqués à l’aide des papiers.

L’après-midi étant enveloppée par la fatigue intense des volontaires, il a été déclaré soirée chômée pour une belle et intense récupération pour affronter les autres jours ; par conséquent, chaque volontaire se dirige vers son QG. Le français, le philosophe et le grand se rencontrent au siège pour continuer le travail.

NB : il est à informer que dans le QG1, l’enfoiré et le japonais réveillaient le matin maman Kadam et la togolaise dans leur sommeil par les chansons funèbres et d’adoration.
-Luc criait parce que l’haricot qu’on lui a vendu était tout petit.
-Le petit Fernando a écrasé un poussin
-Lucky est revenu au siège pour des réflexions.
-Aurore, Amandine et Gilbert ont attendu Lucky en jouant au scrabble
- Donné a amené Luc au cyber où Luc a travaillé jusque 22H.
Minza